l'épopée 50 km la ronde des pioch par Tritonlibre
Les protagonistes:
Pritonlibre: 53 ans 1 an de vtt
Pascal: 42 ans 20 ans de vtt
6h30, je me lève je bouscule ma femme, elle râle comme d'habitude
je ne me lave pas les dents, je me lave pas tout court (parce-que moi a 6h30 je suis pas d'humeur badine)
j'enfile ma tenue de combat, mon petit dejeun et je pars rejoindre Pascal direction Poussan.
7h45, arrivée a Poussan, préparation des vélos, inscription, petit café (comme quoi sert à rien de se laver les dents à 6h30)
8h30, départ d'un groupeto pour le 50 km, succession de singles, de sentiers, de route goudronnées.
9h00, pascal tel un cabri, passe une marche de 80 cm de haut, Tritonlibre(c'est moi) pas très réveillé (faut bien une excuse), tel un éléphant veut l'imiter et fait son premier soleil, réception sur la tête, merci le casque, même pas mal (même pas une dent de cassée, comme quoi ne pas se laver les dents le matin à 6h30, ça protège).
On continue sur des singles bien pierreux en monté douce, on se sépare du 30 km et on arrive devant un mur où tout un chacun pose pied à terre et pousse le vélo.
On se dirige vers les éoliennes via le domaine Antonègre, bien chaud Pascal et moi on ne s’arrête pas au ravitaillement en eau et on attaque la longue montée assez pentue pour rejoindre Éole qui se finit par un mur qui me fait psychologiquement mettre pied à terre (tafiole rien dans le cerveaux, comme qui direz un joueur de foot du PSG).
Je repars, on arrive sur le plateau et on roule sur de grandes pistes au pied des éoliennes le vent dans le nez, on redescend vers Villeveyrac via une piste puis via un single bien pentu.
Arrivé au premier ravitaillement, pâté, pain d'épice, pâte de fruit, eau, coca.....
Un peu refroidit, toujours dur la reprise, on repart , via des chemin bordant les vignes, on arrive a l'entrée de Villeveyrac, on passe dans un tunnel plein de boue à pied pour traverser la nationale et on trace vers les pistes au dessus de Veyrac (hameau entre Villeveyrac et Loupian), piste caillouteuse en montée, devant nous deux coureur nous ouvrent la voie, on les suit de virages en virages, les marques ne sont pas très lisibles on se demande tous les 4 si on s'est pas perdu??
On suit des marques au sol, mais plus de balises rouges et blanches, on longe la Départementale 2, reliant villeveyrac a Poussan, via des pistes puis un single, droit et très cassant qui nous amène pratiquement jusqu'au bal trap.
On est plus que 4 depuis un bon moment,
on remonte vers le puech des mailles, longues montées (pour le moment on bouffé plus de montée que de descente!!!)
et la , en haut, vla t y pas un groupeto qui arrive sur ma droite.
"d'ou vous venez"que je leur dit.
"Nous on fait le 50 km" qui me réponde un peu méprisant.
beuh moi aussi je fait le 50 km, bon peut être qu'on rajoute quelques centaines de mètres va savoir.
Bon on les suit, ça redescend vers poussan, piste, mono, sableux, cailloux, racine.
On se dirige vers la carrière de Poussan, on remonte, on refait du plan et on reprend une longue montée, mon Pascal toujours si fringuant habituellement a un coup de pompe (faut dire qu'il s'est couché à 1h30, et je ne parle pas de ce qu'il a ingurgité) je le distance, j'arrive vers la fin de la montée ou au moment d'attaquer le raidar terminal je déraille, Pascal me rejoint et on se fait le raidar sans problème pourtant il est plus dur que le précédent mais je dois être plus chaud maintenant avec 15 km dans les jambes.
La montée a fait que l'on se retrouve nombreux a rouler dans des singles pierreux sur les collines entre Poussan et Loupian, c'est toujours un peu ch'ant d'avoir le nez collé dans la roue de celui de devant surtout quand il s’arrête sans raison.
on redescend vers l'autoroute dans des singles avec quelques passages pierreux et casse gueule, bien sur je me loupe pas et je fais mon second soleil de la journée (moi si j'en ai pas 2 par sortie je suis pas content), bon j'ai toujours pas compris comment j'ai fais mon compte, je pense que j'ai pas eu le temps d'analyser la trace et boum, je tombe dans les cailloux, j'ai de la chance je ne me fait pas mal, j'évite les grosses pierres, (bon je suis pas encore au niveau de certain, dont je ne donnerais pas le nom ici, qui font des soleils dans des flaques d'eau tout ça pour me concurrencer sur ma spécialité) je repart, et on arrive au second ravitaillement.
Idem le premier pâté, pain d'épice, pâte de fruit, eau, coca.....
On se retrouve a une vingtaine, on admire les beau 27.5, 29" , ,nous qui sommes avec nos 26" de 15 kilos il y a même un fat a fourche rigide OH le fou!!!!!
Pascal ne se ressent plus de son coup de pompe et mène la danse, on traverse l’autoroute via un tunnel long, étroit, sombre on dirait le trou du cul d'une vache et on retombe sur des singles pierreux, je pince le pneu avant que je ne suis pas arrivé a mettre en tubless ready.
Pour ceux qui ont fait le vethatlon de Loupian on reprend les traces de celui-ci, singles pierreux, tortueux entre les arbres avec des passages de muret en pierre écroulé où il faut constamment relancer et là je me rend compte que mon soleil a laissé plus de traces que je ne le croyais, alors que le parcours n'a rien d'effrayant, je suis à la peine.
Pascal roule, 10 km à faire, je puise dans les réserves pour le suivre, heureusement la vue sur l'étang de Thau met du baume au cœur.
Retour vers Poussan via des pistes et au final quelques singles facile, tant mieux, je suis heureux d'arriver. Il est 12h30 - 13h00
Bilan:
Je suis heureux d'être sorti de ma zone de confort des 30 - 35 km dominical.
Je me suis bien vidé comme au début de la reprise du vtt ou quand il faut suivre le rythme de régis.
Le parcours et sympa, varié,(cela change de la gardiole, même si ce sont les mêmes contraintes) dommage qu'il ne puisse se refaire du fait que l'on passe dans un domaine privé pour monter aux éoliennes.
Il faut partir tôt si on veut le faire dans la matinée, ou alors prévoir un picnic pour manger avec vue sur l'étang
ou il y a le 30 km
Un bémol le balisage à certains endroits pourrait être mieux, plus visible, plus rapproché, à moins que ce ne soit des mal intentionnés qui les aient enlevés
2 jours après plus de mal aux jambes, agréable surprise, mais une inflammation bénigne du genoux gauche.
Tritonlibre